Les statines sont parmi les médicaments les plus vendus à l’échelle planétaire, consommés par plus de 200 millions de personnes à travers le monde. Ils sont principalement utilisés pour faire baisser le taux de cholestérol, notamment dans le cadre de maladies cardiovasculaires. Cependant, il faut garder à l’esprit que la théorie du rôle fondamental du cholestérol dans les pathologies cardiovasculaires est contestée depuis les années 1960 par la communauté scientifique. Pourtant, elle continue à être largement véhiculée par l’industrie agroalimentaire et les laboratoires pharmaceutiques qui fabriquent des statines. Pour aller plus loin et mieux comprendre ce phénomène, nous vous invitons à visionner le documentaire allemand « Cholestérol, le grand bluff », diffusé sur Arte, qui met en évidence l’absence de lien entre la prescription de médicaments anti-cholestérol et l’incidence des maladies cardiovasculaires.
Selon une méta-analyse publiée en 2014, les statines seraient efficaces pour pallier les dysfonctionnements érectiles (qui eux, peuvent être causés par un taux de cholestérol trop élevé). Cependant, cette information est à prendre avec mesure car cette même étude indique qu’un traitement aux statines peut réduire le taux de testostérone et aggraver les symptômes des troubles érectiles.
Parmi les effets secondaires liés aux statines, il existe le risque d’atteintes musculaires, pouvant aller jusqu’à la rhabdomyolyse (dégradation rapide des cellules des muscles squelettiques dont le contenu est alors libéré dans la circulation sanguine). Un traitement aux statines peut également engendrer des pertes cognitives, des neuropathies (affections du système nerveux périphérique), des dysfonctionnements pancréatiques et hépatiques, et des troubles sexuels. Des scientifiques ont également noté un risque accru de diabète et d’AVC. L’utilisation de statines est particulièrement déconseillée aux personnes ayant des comorbidités car ces médicaments peuvent les aggraver.
La neurotoxicité demeure l’un des effets indésirables majeurs : les statines peuvent créer des perturbations au niveau de la synthèse du cholestérol dans notre cerveau, entraînant notamment des troubles du sommeil et de la mémoire.
Les plantes sont souvent bien plus sûres d’emploi que les traitements conventionnels étant donné qu’elles présentent peu, voire pas du tout, d’effets secondaires. Par exemple, une étude datant de 2020 a montré que le cassis (Ribes nigrum) pouvait faire baisser le taux de cholestérol LDL (qualifié de « mauvais cholestérol ») et aider à prévenir la dyslipidémie (concentration trop élevée de lipides dans le sang). D’après une revue systématique publié en 2018, l’artichaut (Cynara scolymus) est également utile dans le traitement de la dyslipidémie car il fait baisser le taux de cholestérol total, mais aussi celui de triglycérides.
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